Sucre et enfants, les risques si ils en mangent trop

Les enfants et le sucre … c’est une grande histoire d’amour !

C’est plus fort qu’eux… à la maison, dans les magasins, chez les grands-parents… Dès qu’ils peuvent, ils désirent plus que tout recevoir un bonbons au goût douteux (pour nous adultes) mais que eux adorent.

Mais quels sont les risques pour la santé? De quoi faut-il tenir compte?

Sommet bébé zen du 30 janvier au 6 février bannière

Où mettre la limite? Depuis quel âge? Dans quelle proportion?

Il n’y a pas de recommandation précise quant à l’âge où un enfant peut goûter à la douceur du chocolat et d’autres sucreries. Cependant il est conseillé d’attendre que votre enfant ait goûte à toute l’alimentation saine et variée avant de lui faire goûter au sucre, ce qui représente 18-24 mois.

Mais est-ce que le sucre est vraiment mauvais?

« Tout est empoisonné, car tout devient poison à partir d’une certaine quantité. C’est la quantité qui transforme les choses saines en poison ».

Paracelse, médecin Suisse-Allemand du XVIè siècle.

Comme pour tout et donc aussi pour le sucre, c’est une question d’équilibre.

Plus tôt l’enfant arrive à le comprendre de lui-même et mieux il vivra sainement sa relation avec les douceurs.

Le rôle du parent est donc important également dans l’alimentation comme dans l’éducation.

Apprenez à vos enfants que tous les aliments ont leur place dans l’alimentation. Pour bien grandir et être en bonne santé, les aliments nourrissants ont une grande place. Les moins nourrissants, dont les friandises, doivent avoir une très petite place.

Il est préférable de limiter un aliment plutôt que de l’interdire. En interdisant un aliment, vous le rendez encore plus intéressant et attrayant. Et les enfants risquent de développer une relation malsaine avec cet aliment.

Quels sont les risques d’une alimentation trop riche en sucre pour votre enfant?

« Selon l’organisation mondiale de la santé, on ne devrait pas consommer plus de 12.5 cuillerées à thé de sucre par jour (50 grammes). Ce qui inclut les desserts, les repas préparés et congelés, le sucre dans le café… En sachant qu’une seule cannette de boisson gazeuse en contient 40 grammes, il ne reste plus beaucoup de place pour les sucreries! Le sucre affaiblit le système immunitaire en surchargeant les glandes surrénales. En sécrétant du cortisol, une hormone qui affaiblit l’immunité, il peut même déclencher « une maladie auto-immune comme la maladie de Crohn, la maladie coeliaque, le lupus érythémateux ou l’anémie de Biermer« . (canalvie.com)

De plus, le sucre raffiné ingéré en trop grosse quantité, combiné au gras souvent présent dans les sucreries, pourraient mener à un surplus de poids, voire à l’obésité.

Est-ce que le sucre provoque de l’hyperactivité?

Des études menées sur des enfants, et présentées par le British Medical Journal en 2008, ne semblent pas être en mesure d’établir un lien entre consommation de sucre et hyperactivité.

Des parents comme toi ont aussi lu cet article :  Les routines pour enfants : A partir de quel âge?

Par contre, ce qui est inquiétant c’est la surconsommation de sucre dans notre société (adultes et enfants).

L’auteur et conférencière Céline Alvarez a dit sur sa page Facebook les paroles suivantes:

« Les chercheurs affirment aujourd’hui que la menace du sucre est telle sur notre santé qu’elle justifierait la mise en place de mesures comparables à celles prises contre le tabac et l’alcool. Mais le sucre raffiné, présent partout (gâteaux, céréales, boissons, soupes industrielles, conserves de légumes… ) n’agit pas seulement sur notre santé. La recherche montre qu’il favorise également l’apparition de troubles de l’humeur, qu’il réduit la mémoire et les facultés d’apprentissage, et abimerait notre flexibilité cognitive dont le développement est capital pour « fonctionner » correctement dans la vie de tous les jours. Malheureusement, son extraordinaire pouvoir addictif – plus addictif que l’héroïne ou que la cocaïne, agit également sur nos enfants… qui en demandent toujours plus. Espérons que les recommandations récentes de l’OMS, invitant vivement les pouvoirs publics à restreindre le marketing de ces produits, notamment lorsqu’il vise les enfants, soient prises en compte au plus vite.« 

Le sucre se retrouve partout même dans des proportions que nous ne pensions jamais comme c’est expliqué dans cette vidéo.

Sommet bébé zen du 30 janvier au 6 février bannière

Intéressons-nous maintenant au chocolat

Si le sucre ne rend pas hyperactif nos enfants, est-ce que le chocolat peut en être la cause?

Il est connu que le chocolat peut agir sur l’organisme de la même façon que la caféine, comme une dépendance. Aux USA c’est même devenu un problème de santé publique parmi la jeune population.

« Le chocolat renferme de la théobromine et de la caféine, deux stimulants du système nerveux. Le chocolat noir en contient davantage que le chocolat au lait. Une plaquette de 100 g de chocolat noir renferme l’équivalent en caféine d’une tasse de café, c’est-à-dire entre 90 mg et 200 mg, tandis que la même quantité de chocolat au lait en contient 25 mg. » (naitreetgrandir.com).

Comme beaucoup de sucreries contiennent du chocolat, c’est peut-être lui qui transforme votre petit ange en démon hyperactif. Et comme le chocolat contient de la caféine, il a un effet direct sur le comportement de votre petit. Ajoutez à cela une boisson gazeuse et ce cocktail pourrait bien rapidement devenir explosif !

En conclusion, par ces quelques lignes je souhaite simplement attirer l’attention sur l’équilibre que nous, parents, devons avoir en ce qui concerne le sucre et ses dérivés. Si nous sommes conscients du pourquoi nous refusons un chocolat ou un bonbon de plus malgré le potentiel caprice de notre enfant, cela nous soulagera tout de même de savoir que c’est pour son bien ! 🙂

Je pourrais résumer ainsi : 

  1. Ce n’est pas un problème s’ils mangent des sucreries (en quantité très limitée) pour autant que les enfants aient une alimentation variée.
  2. Pas mettre d’interdit afin que vos enfants ne soient pas encore plus attirés.
  3. Ne cachez pas les bonbons mais privilégiez une liaison de confiance.
  4. Ne pas en proposer que pour les fêtes.
  5. Et surtout, limitez les quantités.

Alors pourquoi ne pas préparer un bon gâteau fait maison afin d’initier votre enfant au plaisir de partager une douceur, de lui montrer que nous l’aimons fort et que nous voulons qu’il soit en bonne santé ?

Si vous avez des remarques ou questions concernant cet article, n’hésitez pas à laisser un commentaire pour en discuter ensemble!

Giacomo – DesParentsAuTop